dimanche 11 juin 2023

Bonus: AHRIMAN ET LUCIFER SELON RUDOLF STEINER (Dans le mystère du seuil)

 Le 25 Août 1913 Rudolf Steiner disait : Vous aurez vu que les expériences des âmes indiquées dans (L'Éveil des âmes) se passent à la limite du monde des sens et des mondes spirituels suprasensibles. Pour la science de l'Esprit il est d'une importance toute particulière d'avoir cette frontière devant le regard de l'âme. Car il est naturel que tout ce que l'âme humaine peut d'abord éprouver dans le monde spirituel suprasensible soit pour ainsi dire de l'inconnu pour toutes les facultés et toutes les expériences de l'âme humaine, habituée au monde physique sensible. 

 

Quand l'homme pénètre dans le monde spirituel au moyen des différentes méthodes que nous avons appris à connaître, c'est à dire quand l'âme apprend à vivre dans le monde spirituel, à observer, à faire des expériences en dehors du corps physique, il est nécessaire qu'elle se forme des facultés spéciales, des forces appropriées. Si l'âme s’efforce d'acquérir la conscience clairvoyante pendant l'existence terrestre, il est naturel que devenue clairvoyante ou voulant le devenir, elle puisse se maintenir dans le monde spirituel en dehors de son corps physique et qu'elle puisse à nouveau revenir dans le corps physique. L’homme terrestre doit nécessairement le faire et donc pouvoir, comme un être terrestre, vivre normalement dans le monde des sens.

 

On peut donc dire : l'âme devenue clairvoyante doit pouvoir se mouvoir normalement dans le monde spirituel et pouvoir continuellement franchir la frontière qui la ramène dans le monde physique, et là, si je puis m'exprimer d'une manière courante, pouvoir se comporter d'une manière juste, conforme à ce monde. Du fait que les facultés de l'âme doivent être autres dans le monde spirituel et autres quand elle se sert de ses sens et du reste de son corps physique, cette âme doit acquérir la mobilité quand elle veut devenir clairvoyante, se ressentir dans le monde spirituel et y vivre avec les facultés appropriées puis, franchissant la frontière, utiliser à nouveau les facultés correspondant au monde sensible. Acquérir cette mobilité, cette faculté de transformation n'est pas particulièrement facile.

 

Mais pour une appréciation exacte de la différence qui oppose le monde spirituel au monde des sens, il faut que cette frontière qui les sépare soit nettement perdue, que le seuil lui-même que l’âme doit franchir soit nettement perçu par l'œil spirituel ou par l'âme quand elle veut passer du monde physique dans le monde spirituel. Car nous verrons au cours de ce cycle de la manière la plus variée que l'âme ne peut sans de graves préjudices transporter les habitudes d'un monde dans l'autre quand elle doit franchir le seuil dans un sens ou dans l'autre.

 

Ce passage du seuil est d'autant plus difficile que dans l'organisation de notre monde, les Entités qui interviennent au cours des expériences décrites dans (L'Éveil des âmes) et dans les autres drames, celles que nous désignons comme lucifériennes et ahrimaniennes, jouent un certain rôle. Pour franchir correctement le passage d'un monde dans l'autre, il est nécessaire de savoir comment se conduire à leur égard. Le plus simple serait évidemment de se dire, et bien des âmes choisissent, du moins théoriquement, cette affirmation, Ahriman semble en effet être un bien dangereux compagnon, mais lorsqu'il exerce son influence sur le monde et la conduite humaine, le plus simple serait de repousser les impulsions qui viennent de lui.

 

Cela paraît très commode, mais pour le monde spirituel, c'est aussi intelligent que de vouloir rétablir l'équilibre d'une balance dont le plateau est abaissé par le poids qu'il porte, en enlevant purement et simplement ce poids. Ces entités que nous appelons lucifériennes et ahrimaniennes sont présentes dans le monde, elles ont leur mission dans l'ordonnance du monde et l'on ne peut pas les supprimer. En effet il ne s'agit pas de les supprimer, mais comme pour les poids sur les plateaux de la balance, d'équilibrer leurs impulsions sur les hommes et les autres êtres, de les compenser.

 

Ce n'est pas en la supprimant, qu'on corrige l'activité d'une force ou d'un être, mais en adoptant la conduite appropriée. Et on comprend mal ces entités lucifériennes et ahrimaniennes en disant simplement : ce sont des entités mauvaises et nuisibles. Que ces entités s'opposent d'une certaine manière à l'ordre mondial universel qui était déjà prévu avant qu'elles y soient introduites, ne signifie pas qu'elles doivent avoir une action nuisible en toutes circonstances. Elles ont, comme les entités légitimes dans les mondes spirituels, un certain domaine ou exercer leur action dans l'ensemble de l'ordonnance mondiale. Et leur révolte, leur opposition vient du fait qu'elles dépassent les limites du domaine qui leur est assigné et qu'elles exercent leur force au-delà de ce domaine. Voyons donc de ce point de vue l'action d'Ahriman et des entités ahrimaniennes.

 

On peut très bien caractériser Ahriman en disant qu'il est, dans la plus large mesure, le Seigneur de la Mort, le régent de toutes les puissances qui doivent amener ce qui est nécessaire dans ce monde physique sensible : la destruction et la mort des êtres. Dans le monde sensible, la mort fait partie des dispositions nécessaires car si elle ne s'y produisait pas, si la destruction et la mort n'existaient pas, les êtres se multiplieraient à l'excès. La mission de régulariser cette mort selon les décisions du monde spirituel incombe à Ahriman, il est le seigneur qui régularise la mort. Le règne qui est essentiellement sien est le règne minéral, ce règne est toujours mort, la mort est pour ainsi dire répandue sur le monde minéral. 

 

Mais notre monde terrestre est tel que le règne minéral, les lois minérales, existent aussi dans les autres règnes de la nature. Les plantes, les animaux, les hommes, dans la mesure où ils sont des êtres de la nature, sont pénétrés de matière minérale, de forces et de substances minérales et obéissent aux lois du minéral dans la mesure où celui-ci appartient à la Terre. Par-là, tout ce qui fait partie d'une mort légitime, dépend aussi, dans ces règnes supérieurs, de la souveraineté d'Ahriman.

 

Dans la nature extérieure qui nous entoure, Ahriman est le légitime Seigneur de la Mort et dans ce sens, on ne doit pas le tenir pour une Puissance mauvaise, mais comme une Puissance fondée dans l'ordonnance générale du monde. Notre relation au monde des sens n'est juste que lorsque nous lui apportons un intérêt qui convient, que nous ne lui demandons pas une existence éternelle des formes sensibles, mais que nous acceptons qu'elles subissent une mort naturelle. Pouvoir se réjouir des choses sensibles sans nous y attacher au point de refuser leur disparition et la mort, telle est la juste relation à apporter à ce monde sensible. Et pour qu'il en soit ainsi, pour que cette attitude à l’égard de ce qui naît et de ce qui meurt soit juste, les Puissances ahrimaniennes pénètrent l'homme de leurs impulsions. Mais Ahriman peut outrepasser les limites de son domaine : il peut en particulier l'outrepasser en s'introduisant dans la pensée humaine.

 

Celui qui ne connaît pas et ne veut pas comprendre le monde spirituel ne croira pas qu’Ahriman agisse dans la pensée humaine ; et pourtant il le fait dans la mesure où cette pensée vit dans le monde des sens, où elle est liée au cerveau qui selon l'ordre universel du monde doit succomber à la destruction. Quand il déborde ses limites, il a la tendance, l'intention de détacher la pensée de son instrument mortel du cerveau, pour la rendre indépendante. Il veut arracher la pensée physique, la pensée dirigée sur le monde sensible, du cerveau physique dans lequel cette pensée devrait disparaître entraînée par le courant destructeur quand l'homme passe par la porte de la mort. Il le fait tout au long de la vie humaine en imprimant fortement ses griffes sur cette pensée et sur l'homme de telle sorte que la pensée veut échapper à la destruction. 

 

Ahriman agit ainsi sur la pensée humaine et les hommes liés au monde sensible ne perçoivent naturellement que les effets de l'activité des entités spirituelles ; ceux qu’Ahriman tient au collet aspirent à détacher la pensée de son insertion dans l'ordonnance du monde. Et c'est ce que fait le matérialisme en voulant diriger la pensée uniquement sur le monde sensible. Les hommes qui ne veulent rien savoir du monde spirituel sont ceux qu’Ahriman possède, il les tient, car il a capté leur pensée et la pousse à rester dans le monde sensible. 

 

Lorsqu'un homme ne s’intéresse pas à l'occultisme, refuse de croire à un monde spirituel, il en résulte qu'il devient un grossier matérialiste. L'homme est en fait asservi pas Ahriman, seulement il ne le remarque pas. Mais Ahriman ayant réussi à détacher la pensée du cerveau, crée avec cette pensée des ombres et des schèmes qui se mêlent au monde physique.

 

C'est avec ces ombres et ces schèmes qu'Ahriman veut continuellement fonder son propre empire Ahrimanien. Il guette continuellement le moyen d'arracher ce qu'il peut de la pensée humaine quand elle veut se mêler au courant que suit l'homme franchissant la porte de la mort et de la garder pour peupler le monde physique d'ombres et de schèmes formés de cette pensée humaine physique enlevée à son sol maternel. Du point de vue occulte on peut observer ces ombres et ces schèmes se glissent partout dans le monde physique et causer des dommages dans l'ordonnance du monde, telles sont les productions réalisées pas Ahriman de la manière qui vient d'être décrite. 

 

Notre attitude envers Ahriman est juste quand nous reconnaissons que grâce à ses impulsions légitimes, notre âme peut avoir une relation normale avec le monde sensible, mais nous devons veiller à ce qu'il ne nous séduise pas de la manière qui vient d'être décrite. Il est évidemment plus commode d'opter pour une solution qui consiste à se dire : extirpons donc de notre âme toutes les impulsions ahrimaniennes ! Mais ainsi on ne fera rien d'autre que de faire pencher l'autre plateau de la balance  et celui qui réussirait à chasser Ahriman sous l'effet d'une fausse théorie tomberait de ce fait sous l'influence luciférienne.

 

Car ce recul craintif devant la puissance Ahrimanienne conduit les hommes à mépriser le monde des sens, à s'en désintéresser au point de refuser la joie de l'apprécier à sa juste valeur. Il en résulte la pratique d'une fausse ascèse (qui se consacre aux exercices de piété, aux mortifications) qui offre alors une forte emprise aux fausses impulsions lucifériennes. On pourrait en vérité exposer l'histoire de l'ascèse en la présentant comme une continuelle séduction de Lucifer. Et l'homme y succombe parce qu'au lieu de rétablir l'équilibre des plateaux de la balance, de contrebalancer les forces, il en détruit tout un côté. Ahriman est pleinement justifié quand il pousse l'homme à considérer correctement le monde sensible.

  

Le règne minéral est pour ainsi dire celui qui appartient en propre à Ahriman, celui sur lequel la mort règne constamment. Dans les règnes supérieurs de la Nature il est le régulateur de la mort dans la mesure où il intervient d'une manière ordonnée dans le cours des événements et chez les êtres. Le suprasensible qui intervient plutôt dans le monde extérieur, nous le désignons pour certaines raisons comme (spirituel)  celui qui agit plutôt dans l'être intérieur de l'homme, nous l'appelons (psychique).  

 

Ahriman est plus un être spirituel, Lucifer, plus psychique. Ahriman est pour ainsi dire le maître de ce qui se passe dans la nature extérieure, Lucifer pénètre de ses impulsions l'intérieur de l'homme. Il existe en fait dans l'ordonnance du monde une mission de Lucifer tout à fait légitime. Elle consiste à arracher en quelque sorte l'homme et tout ce qui est âme au monde, de la vie qui se complait uniquement au domaine physique des sens. S'il n'y avait pas de puissance luciférienne dans le monde, l'homme passerait en rêvant au milieu des perceptions du monde extérieur et des interprétations de son intelligence.

 

L'existence humaine et celle de l'âme seraient une sorte de rêve à l'intérieur du monde sensible. Il existe des impulsions qui en vérité ne veulent pas arracher ces âmes au monde sensible tant qu'elles sont liées à lui de manière temporelle, mais qui veulent les élever pour qu'elles éprouvent et ressentent autrement et se réjouissent non seulement de ce monde sensible leur offre. Pensons seulement à ce que l'humanité a recherché dans l'évolution artistique. Partout où dans la vie de son âme, de ses pensées et de ses sentiments, l'homme crée quelque chose qui ne dépend pas uniquement de monde sensible mais s'élève au-dessus de celui-ci, Lucifer est la Puissance qui l'arrache à ce monde sensible. 

Une grande part de la création artistique, celle qui élève et libère l’âme est une inspiration de Lucifer et nous pouvons encore y ajouter autre chose, c'est grâce à l'existence des Puissances lucifériennes que la pensée de l'homme peut ne pas se borner à reproduire le (portrait) du monde physique sensible, elle est libre de s'en détacher et c'est ce qu'elle fait dans la philosophie humaine. A ce point de vue, on peut dire que toute philosophie est une inspiration de Lucifer.

 

On peut écrire une histoire de la philosophie, dans la mesure où celle-ci n'est pas du pur positivisme, c'est à dire ne se borne pas au monde matériel extérieur, en disant : l'histoire de la philosophie, son évolution, est la marque d'une constante inspiration de Lucifer, car toute création qui s'élève au-dessus du monde sensible est due aux forces et aux activités légitimes de Lucifer. Mais Lucifer peut dépasser son domaine et c'est en cela qu'il s'oppose à l'ordonnance du monde. Lucifer sort de ses limites et a toujours tendance à les dépasser quand il veut pervertir l'âme dans ses sentiments. Tandis qu’Ahriman s'attaque davantage à la pensée, Lucifer s'attaque à la vie du sentiment, aux émotions, penchants, passions, désirs, à tout ce qui, dans l'âme, a un caractère de sentiment pour le détacher du monde physique sensible, le spiritualiser et se fonder ainsi une île à lui, isolée pourrait-on dire, île d'existence spirituelle, un règne luciférien au moyen de tout le butin sentimental dont il a réussi à s'emparer dans le monde des sens.

 

Tandis qu’Ahriman va maintenir la pensée dans le monde physique sensible et créer des ombres et des schémas qui, en se glissant de tous côtés, deviennent visibles pour la clairvoyance élémentaire, Lucifer s'empare de ce qui est sentimental dans l'âme, l'arrache au monde physique sensible et l'insère dans un règne luciférien particulier qu'il oppose à l'ordre général du monde comme un royaume isolé, semblable à sa propre nature.

 

On peut se faire une idée de la manière dont Lucifer peut s'approcher de l'homme quand on considère une manifestation de la vie humaine dont nous parlerons encore avec plus de précision, celle que l'on désigne comme l'amour au sens le plus large et qui au fond, est la base de toute vie morale dans l'ordonnance du monde humain. De cet amour au sens le plus large, on peut dire lorsqu'il se manifeste dans le monde physique sensible et agit à l'intérieur de la vie humaine, il est absolument protégé de toute emprise lucifériennes illégitime, quand un être humain qui aime un autre, uniquement pour celui-ci et non égoïstement pour soi. 

 

N'est-ce pas, quand nous rencontrons un autre être, un homme ou tout être faisant partie du monde physique, il se présente à nous avec ses propres particularités. Si nous sommes librement réceptifs à ses particularités, elles s'imposent à notre amour, nous ne pouvons faire autrement que d'aimer cet être, nous sommes portés à l'aimer. Cet amour dont la raison d'être n'est pas dans celui qui aime mais dans celui qui est aimé, cette forme d'amour dans le monde sensible échappe absolument à toute influence luciférienne.

 

Mais si vous observez la vie humaine, vous remarquez bien vite qu'il existe aussi une autre sorte d'amour, celui par lequel on aime parce qu'on est satisfait soi-même, enthousiasmé, ravi de pouvoir aimer tel ou tel être. On aime alors pour sa propre satisfaction. On aime parce qu'on a telle ou telle disposition et cette disposition trouve sa satisfaction dans l'amour qu'on porte à l'autre. Cet amour qu'on pourrait appeler (amour égoïsme) doit aussi exister, l'humanité ne doit pas en être privée, car tout ce que nous pouvons aimer dans le monde spirituel, les faits spirituels, tout ce qui en nous, par amour nous fait désirer à atteindre le monde spirituel, à le connaître, à prendre contact avec ses Entités, cela naît aussi de l'amour des sens, pour le monde spirituel.

 

Cet amour du spirituel doit et non seulement peut, il doit donc nécessairement avoir lieu pour nous-mêmes, il nous est indispensable, car nous sommes des êtres dont les racines sont dans le monde spirituel. Il est de notre devoir de nous perfectionner autant que nous le pouvons. C'est dans notre intérêt que nous devons aimer le monde spirituel pour en rapporter dans notre entité autant de forces qu'il est possible. 

Dans l'amour spirituel, cet élément personnel, individuel, on pourrait même dire (égoïste), est entièrement légitime. Cet amour arrache l'homme au monde des sens et l'élève dans le monde spirituel, il l'engage à accomplir ce qui doit le rendre de plus en plus parfait. Cependant Lucifer a tendance à entremêler ces deux mondes. Partout, où sur le plan physique, l'homme aime d'un élan égoïste, dans son propre intérêt, provient de ce que Lucifer veut rendre l'amour humain des sens, semblable à l'amour spirituel. Il peut alors l'arracher au monde sensible et le conduire dans son royaume particulier. Ainsi tout amour qui peut être appelé égoïste, qui n'est pas là dans l'intérêt de celui qu'on aime, mais de celui qui aime, est exposé aux influences lucifériennes.

 

Quand on a, bien en vue ce qui vient d’être dit, on se rend compte que dans la civilisation matérialiste actuelle tout particulièrement, on a maintes occasions de trouver dans la vie cette séduction luciférienne de l’amour, car une grande partie de notre littérature scientifique, littérature médicale actuelle tout particulièrement, est imprégnée de cette manière de concevoir l'amour. 

 

Si l’on voulait parler avec précision, on toucherait là, à un domaine scabreux, la médecine témoigne en effet d'une complaisance toute particulière pour l'élément luciférien de l'amour quand elle dit et répète toujours aux hommes (c'est surtout le monde masculin qui est visé) qu'ils devraient exercer un certain domaine de l'amour parce qu'il est nécessaire à leur santé, donc dans leur propre intérêt.


On leur donne de nombreux conseils et on leur commande même certaines pratiques amoureuses non dans l'intérêt de l'être aimé mais parce que cela est nécessaire pour la vie masculine. Quand nous rencontrons de telles indications et bien qu’elles soient présentées sous un aspect scientifique, elles ne sont rien d’autres que des inspirations de l’élément luciférien présent dans le monde. La science est pour une grande part pénétrée de ces conceptions lucifériennes. Lucifer trouve les meilleures recrues pour son royaume parmi ceux qui réclament des conseils faisant croire qu'il est nécessaire pour le bien de leur propre personne de cultiver certaines formes de l'amour. 

 

Savoir ces choses est absolument nécessaire. Il faut toujours insister sur ce que j'ai déjà dit hier : les gens n'ont pas conscience de la présence du diable sous sa forme luciférienne aussi bien qu'Ahrimanienne, alors qu'il les tient déjà au collet ! Que Lucifer inspire les savants matérialistes qui donnent aux hommes des conseils comme ceux qu’on vient de citer, ceci les gens ne le remarquent pas ; car ils nient Lucifer comme ils nient les mondes spirituels.

 

Nous voyons donc que d'un côté, grâce à Lucifer quelque chose de grand et de noble porte et élève l'évolution de l'humanité, celle-ci doit comprendre qu'il faut suivre les impulsions qui viennent de Lucifer dans les domaines qui lui appartiennent. Partout où il suscite les impulsions artistiques et les belles formes, son activité prend un caractère de grandeur, de noblesse et de puissante élévation, mais cette activité a aussi son côté d’ombre partout il a tendance à détacher le sentiment élevé de l’âme du matériel sensible, à le rendre indépendant et à le pénétrer d’égoïté et d’égoïsme. 

 

Le sens personnel ainsi éveillé pousse l’âme humaine à se forger, à certains moments toutes sortes d'idées sur le monde, de première main, pourrait-on dire. Combien de gens font de la philosophie superficiellement, sans se soucier si leur philosophie est en accord avec les nécessités de l'ordre mondial. Ces philosophes bizarres sont très répandues dans le monde, ils se complaisent dans leurs opinions et ne compensent pas l’élément luciférien par l’Ahrimanien qui doit partout examiner si ce qu’acquiert la pensée dans le monde physique sensible s’applique aussi aux lois de ce monde, et ces êtres avec leurs opinions qui ne sont qu'extravagances et ne s'appliquent pas à l'ordonnance générale du monde, circulent à travers le monde. Toutes les extravagances, les opinons absurdes, toutes les singularités, les faux idéalismes, proviennent du côté ombreux des impulsions lucifériennes. 

 

Mais l'importance de l’élément luciférien et de l'élément Ahrimanien pour la frontière et le seuil qui séparent le monde sensible du monde suprasensible, se révèle grâce à la conscience clairvoyante. Quand l’âme humaine a atteint ce qui la rend capable de voir le monde spirituel, de plonger son regard dans le monde spirituel, il est important qu'elle se charge d'accomplir elle-même ce qui, sinon, ne se fait qu'inconsciemment pour la vie de l'âme. Pour que dans la vie ordinaire l'homme ne mélange pas trop fortement les habitudes et les lois des deux domaines, l’ordre naturel des choses s'en charge : car si les deux mondes étaient mélangés cet ordre naturel serait bouleversé. 

 

Nous avons déjà insisté sur le fait que pour que l'amour se développe de la manière dont le monde spirituel l'exige, il faut que l'homme pénètre de force intérieure son moi, que l'homme ait l'impulsion de se développer, le désir de se perfectionner. L'homme ne doit pas se perdre de vue s'il veut développer, le désir de se perfectionner. 

L’homme ne doit pas se perdre de vue s'il veut développer l'amour du monde spirituel.


Mais si l'homme transfère ce même genre d'aspiration sur le monde physique, au lieu de le mener vers ce qu'il y a de plus noble dans le monde spirituel, ceci peut le mener à de grandes abominations. Il existe des hommes qui dans leur vie journalière sur le plan physique, ne s'intéressent pas spécialement au monde spirituel. A notre époque, dit-on, ces hommes ne sont pas si rares. Cependant la nature ne laisse pas pratiquer à son égard la politique de l’autruche qui consiste à plonger la tête dans le sable et qui ne croient pas à l’existence des choses qu’elles ne voient pas.

 

Les hommes à la pensée matérialiste croient que le monde spirituel n'existe pas parce qu'ils ne le voient pas : ce sont de véritables autruches. Mais dans leur âme, dans les profondeurs de leur propre âme, l'impulsion vers le monde spirituel n'est pas absente, bien qu'ils le nient, parce qu'ils s'étourdissent. Or, cette impulsion est bien là, dans chaque âme humaine, il existe une tendance naturelle, un amour vivant pour le monde spirituel, même dans les âmes matérialistes. Les hommes se rendent simplement impuissants à l’égard de cette impulsion. Mais il existe une loi ; quand une force est retenue d'un côté elle ressurgit de l'autre. Et il en résulte que l'instinct égoïste se transforme en passion et instincts sensuels. Le genre d'amour qui n'est justifié qu’envers le monde spirituel d'où il vient se transforme en passions, instincts et désirs sensuels et ceux-là deviennent des perversions des sens.

 

Les perversités des instincts sensuels, toutes les déformations abominables des passions sensuelles sont la contrepartie de ce qui dans le monde spirituel serait des vertus nobles, si les forces qui devraient être employées dans le monde spirituel n’étaient pas détournées vers le monde physique. Il faut savoir que ces instincts exécrables qui surgissent dans le monde des sens, pourraient s'ils étaient utilisés dans le monde spirituel, réaliser les choses les plus nobles. Cela est extrêmement important. Vous voyez donc que dans ce domaine aussi, ce qui est noble et élevé peut devenir abominable quand la frontière qui sépare le monde physique et le monde suprasensible n’est pas observée et respectée. 

 

La connaissance doit se développer de telle sorte que l’âme clairvoyante puisse vivre dans le monde suprasensible selon les lois de ce monde et qu’elle puisse rentrer à nouveau dans la vie du corps physique sans se laisser abuser par les lois des mondes suprasensibles. Supposons qu'une âme n'en soit pas capable, il pourrait alors arriver ce qui suit, nous verrons encore que l'âme qui franchit la frontière d'un monde dans l'autre apprend grâce à la rencontre du Gardien du Seuil à avoir une attitude juste.

 

Mais supposons qu'une âme, cela peut arriver soit devenue clairvoyante grâce à certaines circonstances et n'ait pas rencontré le Gardien du Seuil de la manière qui convient de le faire, cette âme pourrait pénétrer dans le monde suprasensible avec sa clairvoyance et y obtenir aussi des perceptions, mais n'étant pas parvenue dans le monde spirituel d'une manière correcte, elle n’y aurait que (butiné), ce dont elle s'apercevra en se retrouvant de nouveau dans le monde physique sensible.

Il y a énormément de gens qui (butinent), qui sont friands du monde spirituel et il faut reconnaître qu'en vérité la gourmandise dans le monde suprasensible est beaucoup plus grave qu'elle ne l'est dans le monde physique sensible. On peut donc (butiner) dans le monde spirituel, il arrive alors très souvent qu'on rapporte les expériences qu'on y a faites dans le monde sensible, mais alors tout se densifie, se contracte.


Ainsi un tel clairvoyant qui ne se conforme pas aux lois de l'ordonnance du monde, quand il revient dans le monde physique il y rapporte des images et des impressions densifiées et durcies. Il ne voit et ne pense pas seulement physiquement car il a devant lui son corps physique les reflets imagés du monde spirituel qui paraissent tout à fait semblables aux images sensibles mais en fait aucune réalité : ce sont des illusions, des hallucinations, des rêveries. Dans le monde spirituel celui qui veut voir correctement ne confondra jamais la réalité avec l'imaginaire, il est vrai que la philosophie de Schopenhauer quand elle fait des erreurs, elle se réfute d'elle-même.

 

Elle se réfute notamment dans le monde sensible quant à son erreur capitale que (le monde qui nous entoure est une représentation). Quand on serre de près cette phrase, se trouve déjà démentie du fait que dans la vie on est amené à distinguer une barre de fer chauffé à 900 degrés, ce qui est une perception réelle, d'une barre de fer à 900 degrés imaginée qui ne fait aucun mal. Quand on vit dans le monde réel avec des facultés adéquates, la vie elle-même fournit déjà la différence qui distingue la réalité de l'imaginaire.

 

Dans les mondes suprasensibles tout comme dans le monde physique sensible, il faut tenir compte de leurs lois respectives. Si l'on n'est que gourmand de connaissances on n'est pas prémuni contre les confusions qui peuvent s'établir entre illusion et réalité car les images spirituelles se densifient et on prend pour une réalité ce qui n'est qu'une image. Or cette gourmandise qu'on rapporte en soi lorsqu'on revient du monde spirituel, c'est une proie dont Ahriman peut s'emparer. 

 

Avec ce qu'il enlève à la pensée humaine ordinaire, il ne reçoit que des ombres aériennes, mais ce sont des ombres et des schèmes bien nourris qu'il reçoit, quand il dérobe aux corps des individualités humaines autant qu'il le peut, les fausses images illusoires nées de la gourmandise humaine dans les mondes spirituels, et c'est ainsi que le monde physique sensible est imprégné d'ombres et de schèmes Ahrimaniens qui nuisent gravement à l'ordre général du monde.

 

Nous voyons ainsi comment le principe Ahrimanien peut agir tout particulièrement quand il sort de ses limites et s'oppose à l'ordre du monde et comment le revers de son activité légitime peut devenir mauvais. Le mal absolu n’existe pas. Le mal intervient parce que ce qui est bon d'une certaine manière est utilisé dans le monde d'une autre manière et se transforme ainsi en mal.

 

Le principe luciférien peut donner d'une manière analogue à ce qui est noble et grandiose l’occasion de devenir dangereux et particulièrement dans l’âme devenue clairvoyante. Le cas est inverse. Nous venons de voir que lorsque dans le monde spirituel une âme (gourmande) obtient des perceptions et en revenant dans le monde sensible, ne se dit pas ; maintenant tu ne dois pas te servir de cette voyance faîte pour le monde spirituel, ‑‑ cette âme est exposée dans le monde physique sensible à l'influence Ahrimanienne. 

 

Mais le contraire peut aussi se produire : l'âme humaine peut transporter dans le monde spirituel ce qui n'appartient qu'au monde physique, c'est à dire les impressions, les sentiments, les passions que l’âme doit développer nécessairement jusqu' à un certain degré dans le monde sensible. Or rien de ce qui a le caractère de passion dans le monde sensible ne doit être transporté dans le monde spirituel, si l'âme ne veut pas succomber aux attaques et aux séductions de Lucifer.

 

C'est quelque chose de ce genre qu'on a cherché à monter au 9e tableau de (l’éveil des âmes) dans ce que ressent l’âme de Maria. Il serait entièrement faux d’attendre à cet endroit une agitation dramatique violente telle qu’on peut la trouver dans un drame du monde physique.

 

Si le sentiment de Maria était tel qu’à ce moment le souvenir du monde dévachanique et de l’époque égyptienne pouvait soulever des tempêtes dans ses impressions et ses passions, son âme flotterait ici et là au gré des vagues de la passion. Une âme incapable de recevoir les impulsions du monde spirituel avec le calme intérieur d'un abandon absolu qui maîtrise tous les drames physiques extérieurs, est livrée dans le monde spirituel à un destin que je ne peux décrire que d'une manière imagée. Pensez à un être qui dans une salle, serait une sorte de balle élastique poussée d'un côté contre un mur, puis rebondirait sur l’autre, roulant sans cesse de ci, de là, selon les vagues de la passion.

 

C'est ce qui arrive exactement à l’âme qui transporte la manière de sentir, les sentiments, les passions du monde physique dans le monde spirituel. Mais ensuite il se produit autre chose. Il n'est pas agréable d'être ainsi jeté et rejeté comme une immense prison. L'âme dans ce cas, en tant qu’âme clairvoyante, pratique la politique de l’autruche, elle s'étourdit, elle étourdit sa conscience pour ne rien remarquer, elle croit alors qu’elle ne sera pas poussée et repoussée de tous côtés. Lucifer peut maintenant agir d’autant plus que la conscience est étourdie, il séduit l'âme et l'attire dans son royaume particulier. Là, l'âme peut recevoir ses impressions spirituelles, mais ce sont des impressions purement lucifériennes parce qu’elles sont reçues dans son royaume insulaire, pour ainsi dire. 

 

Comme la connaissance de soi est difficile à cet endroit et que l’âme arrive très difficilement à discerner avec clarté certaines propriétés, qu’en outre les hommes ont le désir de pénétrer le plus rapidement possible dans le monde spirituel, il n'est pas étonnant qu'ils se disent : je suis déjà prêt et je vais maîtriser mes passions. Ceci est naturellement plus facile à dire qu’à faire. En particulier il existe des dispositions personnelles qu’on domine mal, l’orgueil, la vanité et autres choses semblables sont enracinées de telle sorte dans les âmes que s’avouer : tu es vaniteux et orgueilleux, tu es possessif, ‑‑n’est pas aisé. 

 

Quand on s’examine sur ce point, on se leurre le plus souvent, mais ce sont là les défauts les plus pernicieux, si on les emporte dans le monde spirituel, on devient alors une proie extrêmement facile pour Lucifer et quand on remarque qu'on est poussé de ci, de là, on ne se dit pas volontiers : cela vient de l'orgueil, de la vanité, on cherche alors à tromper son âme et Lucifer vous entraîne dans son royaume. 

 

Là, on peut évidemment avoir des impressions, mais elles ne s'accordent pas avec l'ordre mondial qui a déjà été tracé avant que Lucifer n'y soit intervenu, elles sont bien des impressions, spirituelles mais d'un caractère purement luciférien. On peut même avoir les impressions les plus étranges que l'on tiendra pour des vérités absolues. On racontera aux gens toutes sortes d'incarnations de telle ou de telle personne qui seront de pures suggestions lucifériennes ou des choses analogues.

 

Pour que l'éveil de Maria soit juste, il fallait qu'au moment où le monde spirituel se manifesta à elle avec cette force, son attitude soit présentée de telle sorte qu'au fond, cela paraisse absurde même à un critique bienveillant de notre temps. Car ce critique conciliant pourrait dire : la scène égyptienne vient de se dérouler et maintenant Maria est là assise comme si elle venait de prendre son déjeuner et que le caractère dramatique échappe totalement à ce qu'elle ressent. Pourtant à ce degré de développement, ce qui se passerait autrement serait faux : seul, un calme paisible est vrai à ce degré de développement où les rayons, la lumière de l'Esprit se répand.

 

Nous voyons donc que la disposition de l'âme doit être entièrement libérée de toute affectivité et de la passion qui n'ont d'importance que pour le monde physique sensible, quand elle doit passer correctement le seuil du monde spirituel et qu'elle ne veut pas supporter dans le monde spirituel les conséquences nécessaires de la sentimentalité restée liée au monde sensible.

 

Ahriman est davantage un être spirituel, son activité créative irrégulière se répand pour ainsi dire dans le monde physique entier. Lucifer est plus un être psychique, ce qu'il veut enlever aux âmes comme éléments de sentimentalité, il veut l'incorporer à son royaume luciférien particulier dans lequel selon le degré d'égoïsme implanté en chaque être il veut assurer à chaque homme la plus grande possibilité d'indépendance arbitraire. 

 

On voit donc par-là qu'il ne s'agit pas de traiter Ahriman et Lucifer comme s'ils étaient uniquement bons ou mauvais, mais de savoir distinguer quelle est l'activité légitime, le royaume propre à chacun et où commence leur activité irrégulière, le dépassement de leurs frontières. Car c'est parce qu'ils sortent de leurs limites qu'ils entraînent les hommes à dépasser les frontières d'un monde avec les possibilités et les lois de l'autre.

 

Ce sont les expériences correspondant au dépassement, dans l'un et l'autre sens, de la frontière qui sépare le monde physique sensible et le monde spirituel suprasensible que les tableaux de (l’éveil des âmes) nous présentent. Je voulais commencer par l'indication des règles qui doivent être observées à la limite des deux mondes. Il faut laisser agir les polarités Lucifer et Ahriman qui s’oppose, c'est ainsi que doit se conduire celui qui veut rester sur un sol ferme. 

Quand l'âme conçoit clairement que partout des oppositions sont nécessaires, alors son attitude est juste.

 

40 Fixité de la vie 8 juin 2003

C'est important à l'être humain de comprendre que la vie c'est un continuum et l'homme ne devrait jamais se fixer dans la vie. L'homme ne devrait jamais se laisser se fixer dans le mental, dans le sens de se laisser geler le mental, quand on le sait, ça permet à l'homme de ne pas se laisser fixer le mental. C'est très malsain  de se laisser fixer dans la vie. Ex : la maison brûle et on est fixé dedans.

Il n'y a rien d'important qui arrive pour garder l'esprit fixe, il faut que l'esprit circule. C'est l'ego qui veut se fixer. Sur le plan matériel vous vivez des impressions qui deviennent des scénarios et ça compresse. Dans la conscience l'esprit est toujours fortuné, pas en dehors. Pourquoi ?

Parce que l'esprit a l'habilité de défaire ce que l'astral a construit, donc les conditions humaines sont secondaires, elles ne se déroulent plus pareilles, donc moins de risques de se fixer. Vous vivez donc le temps où l'homme n'a plus de paix. Qui va vous la donner ? C'est vous autres.

L'esprit c'est une quintessence, ce n'est pas seulement une présence. 

La différence entre la quintessence et la présence. La quintessence possède dans son mouvement de la lumière par la présence, c'est la lumière qui est parfaite, qui guide, qui aide. Attention aux scénarios dans vos têtes, car ils ne font pas partie de la quintessence mais dans la présence.

Dans la quintessence de l'esprit il y a une suspension catégorique de l'ego. L'ego pour nous autres c'est un problème, c'est une condition humaine, initiative pesante et c'est à ce moment là que l'énergie passe. 

La quintessence de l'esprit c'est le pouvoir de l'esprit de ne pas créer des miroitements quelques soient les conditions. Quand vous vivez des difficultés  dans la vie, les scénarios sont des vagues d'énergies inférieures, il faut éliminer l'énergie inférieure pour passer à l'énergie supérieure. Tu ne peux pas passer du premier au dixième étage sans épurer les miroitements de l'ego, sans la quintessence.

Les événements vous permettent de mesurer où vous en êtes avec la quantité de l'esprit. La quintessence de l'esprit dans les scénarios, n'existe pas. Il ne faut pas être dans la réflexion de l'ego. Ton esprit est fortuné selon la mesure que tu peux garder la paix de l'esprit à travers les cahots de la vie. C'est personnel à chacun selon ses besoins et selon son évolution.

C'est dans la guerre que vous apprenez les illusions. 

La paix vient toujours après la guerre intérieure. La paix c'est une finalité de conscience, il faut y être touché au moment-là, tu sais ce que tu veux. La paix c'est l'équilibre entre tous les plans de la conscience, ça ne se perd pas quand c'est réel.

L'homme dans le centre de son âme a toujours cherché la science infuse. La science infuse de l'invisible c'est la quintessence de l'esprit, tous les voiles sont déchirés, tu conçois la beauté de la lumière. Tu conçois l'infinité de la conscience.

Ne vous laissez jamais prendre par la fixité des événements car cela empêche la conscience de descendre et cela empêche de vous amener de l'énergie et ça ferme la porte. 

Il faut protéger son corps et en prendre soin si on veut que l'esprit suive.                   

C'est important pour l'individu de se considérer parfait même si tu n'es pas parfaitement conscientisé, considérez-vous parfait. A ce moment là vous allez avoir une vibration de bien être qui va s'installer. 

Des erreurs ça n'existe pas, il faut les comprendre, il y a des raisons. 

La dépression c'est la dégénérance du passé. La créativité c'est prendre forme. L'esprit veut être en mouvement, il veut se manifester dans une forme. Si on végète, l'esprit s'éteint.

Tester ses extrémités, c'est pouvoir aller là où vous n'êtes pas sur de réussir.

-       Quand tu es testé, tu sors de ta personnalité et tu découvres ta personne, ta puissance après tu es capable de te calibrer, de mesurer l'événement.

-       Dans le calibrage il y a toujours une coupure. Ex : est-ce que je vais réussir ou me faire voler, avoir des peurs, il ne faut pas se laisser prendre.

-       On ne vit pas pleinement, la vie il faut qu'elle soit explorée. Etre libre c'est vibrer. 

-       Si tout va bien, ça ne veut pas dire être libre.

-       Mais attention : Pas d'erreurs selon le bon discernement, car on ne met pas tous les œufs dans le même panier.

Il n'y a pas de limites de vouloir être libre car ça touche aux cordes de l'âme. 

Il faut que tu sois libre de goûter à la paix. La paix c'est quand l'ego est dompté. Une belle vie c'est quand il y a un élément de surprise. Il faut ajouter quelque chose de nouveau et avoir suffisamment d'imagination créative. L'imagination c'est la partie de vous-même d'être libre.

On ne connaît pas son savoir intérieur parce qu’on n'a pas appris à se calibrer plus jeune.

Quand on est en créativité l'ego n'est pas dans la souffrance. 

On ne cherche pas la paix tant qu'on n'est pas accoté au mur. La vie sur la Terre ne peut pas vous éclairer d'elle-même, il faut que vous, vous éclairiez la vie.

 

39 Les paranoïas intrusives 9 mars 2003

 - C’est une augmentation du deuil de la crainte à très, très court terme.-

- Vous avez ça quand vous êtes connecté à des pressions.

- Ça sert à tester jusqu’à quel point vous êtes astralisé.

- Ça sert pour nous autres, à mesurer votre niveau de conscience.

 

Tout le monde en vit de ça, mais chacun a un niveau différent. 

Il s’agit à l’être humain d’en prendre conscience et parce qu’il peut commencer à éliminer des couches de conscience qui est celle de la paranoïa, et ça lui permet de développer différents niveaux de conscience. 

 

La paranoïa doit nous construire au lieu de déconstruire. Pour cela ça prend beaucoup de certitude intérieure qui est saine. 

La paranoïa est faite pour disconnecter le mental de l’ego et que pour que l’ego puisse se reconnecter lui-même.

 

Comment il fait ça ?

En ne tombant pas dans l’illusion de la paranoïa. L’homme ne peut pas vivre dans ce vacuum énergétique. Ex : L’homme ne peut pas toujours être heureux sur la Terre, parce qu’il est régi par les lois planétaires, on ne vit pas sur le plan morontiel, nous sommes sur le plan planétaire, ces lois là sont régies par les lois planétaires. Ex : Vous avez des planètes en opposition, les plans ont toujours le pouvoir de mettre l’homme en vibration. La paranoïa c’est réellement pour nous autres de voir à quel point l’ego est débalancé.

 

On ne dit pas à court terme, c’est pour dire que l’homme par sa volonté doit être heureux, ce qui veut dire à se balancer. Ex : Tu peux ne pas avoir d’argent et être heureux si tu es débalancé. 

Pour que l’homme en arrive à se balancer, il faut que l’homme devienne maître du chevauchement de sa conscience. Vous ne pouvez pas nous contrôler, mais vous pourrez nous contrôler par les paranoïas qui sont en vous que nous y mettons.

 

Chercher à être heureux c’est une perte de temps. 

Mais cherchez à balancer votre énergie dans la paranoïa. 

La psychologie humaine commence là, dans le contrôle de la paranoïa. La psychologie c’est la recherche de l’équilibre de la paranoïa sur soi qui déroute l’ego. Ex :La fille qui se fait violer. Si tu contrôles la paranoïa, tu équilibres tes vibrations. La psychologie ce n’est pas un travail sur soi, c’est le contrôle de la paranoïa. L’ego n’est jamais fâché, mais il devient fâché par la paranoïa. Une minute tu es bien et l’autre minute tu n’es pas bien. Vous ramenez toujours vos problèmes avec vous-même. Vos problèmes c’est de la paranoïa. 

 

Votre moi c’est une tasse, mais ça devrait être une soucoupe. La paranoïa ce sont les problèmes psychologiques. Il faut avoir de l’autonomie psychologique. Quand vous perdez l’autonomie psychologique, vous êtes envahi par la paranoïa. Il faut comprendre la paranoïa et il faut la renverser, on a bien du moi, on a bien de la paranoïa. La paranoïa c’est de la manipulation et il faut sortir de la manipulation. Et la manipulation c’est toujours un aspect paranoïaque donné à l’ego, le savoir c’est y sortir de la manipulation. 

La paranoïa nous empêche d’être libre dans le mental et le moi n’est pas en harmonie avec le sur-moi.  

 


Il faut avoir la capacité d’être intelligent et non la certitude intérieure qui n’est pas saine. C’est très dangereux d’avoir la certitude intérieure, si tu n’as pas d’écoute. 

Ex : Hitler avait la certitude intérieure, mais elle n’était pas liée à sa source. La conviction c’est très dangereux. Il faut écouter les gens de votre entourage qui sont intelligents et prendre ce qu’il faut pour vous. Comment une personne peut être convaincue, quand tu es vaincu sans le savoir. Il faut être comme le plat de spaghettis, il faut des trous pour laisser passer l’eau. 

 

Dans la vie tu ne peux être intelligent seul, tu as besoin des autres. 

 

La paranoïa, c’est une dissociation du rayon, chacun a un rayon. Quand le rayon passe sur du trop opaque, il se brise comme sur la paranoïa. La paranoïa c’est une brisure de notre rayon. Chaque être humain a une connexion avec sa source, c’est son rayonnement. 

La paranoïa emmagasine toujours le maximum de crainte. Vous vivez un maximum de crainte avec le minimum d’événements.

Quand tu renverses, c’est-à-dire un minimum de crainte par rapport à un minimum d’événements, c’est ce phénomène qui te ramène à ta source, ce phénomène fait partie de la conscience.

 

Sensible à l’invisible.

Si tu es trop sensible à l’invisible, tu auras de la difficulté à tracer ta vie, même si tu es conscient ou inconscient, tu es supposé être capable de tracer ta vie. 

Qu’est-ce que je vais faire tout à l’heure ? Mais tu supposes être capable de dire que d’ailleurs tu vas être capable de tracer ta vie, sinon tu es trop sensible à l’invisible.

 

Le mystère de l’homme incarné est là, c’est une impuissance humaine sur la Terre de ne pas être capable de tracer sa vie, de ne pas être capable d’affronter. Ta programmation n’est pas une limite, il faut éliminer nos limites. Ton potentiel sert à dépasser ta programmation et diminuer ta paranoïa. Vouloir vivre ! C’est ça qui t’aide à diminuer ta paranoïa, c’est-à-dire, foncer dans la vie, mais il faut prendre des moyens.

 

Quand vous êtes en santé, il n’y a pas de raison que vous ayez de la paranoïa, votre volonté n’est pas en marche. 

La paranoïa ça brûle la volonté. C’est quoi sa mesure ? 

Sa mesure c’est de ne pas avoir peur d’affronter n’importe quoi, sinon vous perdez l’adrénaline qui permet de contrôler de la paranoïa. 

L’indécision ça retarde votre vie. Votre programmation? C’est imposé par catalogue, ce n’est pas une limite absolue, mais il y a du potentiel, il faut être créatif et non conscient, car la conscience c’est la finalité.

 

La conscience nous sort de la forme et c’est à nous autres de rentrer dedans. Trop sortir de la forme, il y a des problèmes avec le moi. Comme la tasse, c’est-à-dire pleine de projets. 

La paranoïa veut vider la tasse. 

De la paranoïa c’est l’endommagement de la conscience. 

Le moi c’est la somme de tout ce que vous voulez. 

La paranoïa c’est l’endommagement de la conscience de l’homme, et c’est à nous de nous créer une enveloppe.

 

L’événement est plus important que la paranoïa. Dans la vie, il n’a rien d’important qui nous arrive, mais le moi il y met beaucoup d’importance. Tout ce qui vous arrive dans la vie, ça vous sert seulement à mesurer notre électricité. Nous ne sommes pas là pour vous aider, c’est pour vous aider à contrôler vos vies. 

   


Sur le plan matériel on ne peut pas être libre totalement. La Terre est faite pour les morts. Pour avoir de la créativité, il faut qu’elle soit désengagée de la programmation. On n’a pas besoin de créativité pour fonctionner. Ma conscience me protège de ma créativité. 

La maladie c’est une grande libératrice de la paranoïa, si on est conscient. La maladie vous sert et nous sert. Si vous saviez comment penser, vous sauriez comment fonctionne la vie. La paranoïa c’est de la manipulation pure.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CONFÉRENCE   PRIVÉE   BERNARD   DE   MONTRÉAL  - 39-   LES  PARANOÏAS  INTRUSIVES                PAGE    2

38 Être seul avec soi-même 16 février 2003

Quand l’homme se conscientise, il en arrive à être seul avec lui-même parce que son recours revient toujours à lui-même. 

L’isolement de l’homme par rapport à la conscience collective, c’est que tu n’es pas habitué, c’est comme une sorte d’ennui au niveau de l’âme, dans ce sens que vous avez l’impression qu’une partie de votre vie vous manque et ça mène à vouloir à se réconcilier avec la vie et on ne sait pas comment faire. 

Cela amène souvent l’homme à se poser des questions, parce qu’il n’a pas confiance, mais il en fait des comparaisons.

 

Tant que vous n’avez pas une assiette de vie pleine, tu as des doutes. L’assiette de vie dépend beaucoup de vous autres, même si vous avez des forces en arrière, dans la mesure que vous devez avoir conscience de vos besoins et ce qui vous donne le devoir de pouvoir de vous projeter. 

C’est dur de se projeter quand on n’a pas l’assiette complète car il nous manque des conditions, car ces conditions, elles ne se sont pas réelles. Ce n’est pas réel parce que tu ne sais pas supporter le temps, c’est ça la différence entre le réel et le véritable.

 

Il faut que le mental soit désastralisé, ça veut dire, que l’homme apprenne à compenser créativement, ça veut dire, balancer ses vibrations d’une autre manière. Ex : Regarde ton état psychique avant de faire l’amour et après, ton état psychique est changé, car tu es plus détendu.

L’homme devrait-être capable de changer ses états et ça demande beaucoup d’une grande capacité de se mettre en mouvement. Si on ne fait pas le mouvement, on subit la solitude. Ex : Tu ne peux aller au Mexique parce que tu n’as pas d’argent, mais tu peux prendre ton char et aller au restaurant, à ce moment là tu peux en arriver à ôter la tension.

 

Pourquoi les gens trouvent ça difficile ?

Parce que vous vous empêchez de ne pas être correct

Vous vous empêchez de sortir de vos principes. 

Vous vous empêchez de sortir des sentiers battus. 

Vous pouvez rester dans vos routines, mais il ne faut pas s’asphyxier avec, même dans la routine, tu es capable d’être créatif et avoir du mouvement.

 

Une routine ça sert à ne pas trop dépenser de l’énergie et à vouloir la paix. 

Si ta routine devient plate, c’est que vous manquez de créativité, vous avez l’ennui de l’âme. 

La sexualité peut-être une routine, si vous ne sortez pas de l’angoisse. L’angoisse c’est se demander, est-ce que ça va marcher ou pas ? Il va me faire l’amour ? Cette angoisse crée de la routine, au lieu d’une sexualité créative. 

La sexualité c’est un grand problème pour la société. Pourquoi ? 

Parce que l’être s’attend à avoir la sexualité à la Tom Cruise. Il faut vivre sa sexualité selon soi-même et non à la manière des autres.

 

La conscience depar elle-même nous élève notre mental et notre rôle, c’est que l’homme doit faire le contraire, sinon on se désastralise, il faut que l’homme connecte avec la matière pour créer un ground, pour bien s’ancrer, pour ne pas vivre l’illusion de manquer sa vie. Il faut prendre notre mental avec intelligence.

 

Les gens qui sont trop corrects, souffrent de l’anxiété et être correct ce n’est pas un bien absolu. Toujours vouloir être correct c’est une maladie de l’âme. Quand les forces te poussent à être un peu pas correct et que tu réponds, tu vis des joies, mais il ne faut pas de choc spirituel. Ne pas prendre ce qui passe comme plaisir, peut t’amener à faire de l’anxiété.

 

La solitude que la conscience crée dans l’âme, pousse l’enveloppe de l’inconscience et ça permet à l’ego d’aller plus loin dans la ventilation. 

L’élévation de la conscience, ça diminue l’astral chez l’homme, parce que nous ne savons pas comment ça marche. Il faut que l’homme trouve son plaisir. Il faut apprendre à tricher nos instincts, ça veut dire quoi ?

Ça veut dire tricher la routine qui nous est personnelle. Il faut toujours balancer ses vibrations, pour ça il faut tricher sa routine. L’ennui dans la routine se règle par la conscience de l’ennui dans la routine.

 

Qu’est-ce que c’est de l’ennui ?

C’est une magnitude psychique qui n’a pas été dépassée. Sentir un plafond, c’est une magnitude, ça te fait sentir ta vulnérabilité. On n’a pas le droit de se créer des magnitudes, c’est-à-dire des limites. Ceci est le danger quand tu te conscientises.

 

Comment savoir que notre programmation n’est pas notre plafond ?

Il faut devenir maître dans notre programmation pour pousser l’enveloppe plus loin, pour se libérer des magnitudes à l’intérieur des magnitudes. Pour cela il faut de la créativité. Il ne faut pas sentir de limite et devenir angoissé. Un plafond, c’est une limite, mais tu ne sais pas la sentir. Tu dois dynamiser tes limites.

 

Où est la personnalité là dedans ?

Vos personnalités sont la cristallisation de vos limites. Etudiez vos signes astrologiques. Les relations humaines, c’est ce qui est le plus sain pour l’homme, ne pas confondre les amis parce que tu t’ennuies, mais amis pour échanger, c’est un principe universel, que quand tu ne trouves pas de relation humaine, c’est parce qu’il y a une partie de vous autres qui n’ont pas conscience d’avoir confiance, ça veut dire, être capable de supporter l’intrusion dans votre vie.

 

Si vous vous éclairez par l’esprit, il faut apprendre à réveiller la routine créative, il ne faut pas vous sentir trop porcelaine, parce que vous n’avez pas confiance dans les autres, ceci montre que de ne pas avoir confiance, c’est une insécurité qu’on n’a pas dépassée, car on se met des œillères.

Ex : On se dit, il n’est pas assez fin, pas assez beau, ou manque de rationnel. Plus vous vous conscientisez, plus vous développer l’art de sortir de la routine qui n’est pas créative.

 

La confiance intérieure. 

Dans la confiance intérieure, il faut miauler (parler) pour se découvrir et non se plaindre. La permanence ce n’est pas de rentrer en conflit avec les autres. Les porcs-épics, c’est des gens qui ne sont pas bien dans leur peau. La permanence dépend de chaque personne.

 

Pourquoi le monde ne se dompte t-il pas ? 

Parce qu’il est trop insécure. Vouloir être aimé c’est une maladie, ça vient d’avoir peur d’être seul. Il faut respecter notre individualité, à condition de la connaître et ce n’est pas facile.

   


Le chantage.

Dans la relation humaine, quand ça ne marche plus, ça tombe dans le chantage. 

Ceux qui subissent du chantage, ça peut donner du cancer. Il faut briser le chantage, surtout celui qui le fait. Du chantage dans le monde, ça fait partie du monde. Sur le plan de nos vies, si vous voulez être libre, il faut maîtriser le chantage, car c’est satanique et abominable.

Un homme qui se conscientise, il doit se faire une plate forme assez solide pour ne pas être obligé d’avoir le besoin de se réconcilier avec la vie, c’est-à-dire de consolider ses corps subtils permanents, car le développement de l’habilité de se supporter soi-même, c’est ça la plateforme, elle est basée sur la conscience qu’il y a seulement toi qui compte.

 

Dans l’involution.

Dans l’involution l’homme apprendra à trahir sa source, c’est-à-dire à décrypter sa source. Il faut trahir sa source, parce que la source va chercher à t’emprisonner.

 C’est ta responsabilité en tant qu’ego, de te libérer du confinement que la source te met. Trahir sa source, il faut que l’homme comprenne que par la nature des choses, la source, elle va toujours chercher à le confiner. Si tu ne trahis pas ta source, tu auras l’ennui dans l’âme. Trahir sa source, c’est se libérer du confinement dans lequel ils nous mettent.

 

Il faut se libérer du magnétisme de la pensée. 

Trahir sa source, ça veut dire aller contre. Ex : Tu as une pensée comme, j’ai envie de cul ou je suis jaloux ou vous vous dites, il n’y a rien qui marche dans ma vie. Il faut aller contre, parce que ces pensées là, ce sont des pensées de pollution pour aider à former ta plate forme. Si vous ne le faites pas, vous allez rester dans votre personnalité plus longtemps et vous avez votre mal d’être…………..

 

Dévoiler sa source c’est très puissant, car tu prends le contrôle de ton mental et tu dépollues tes pensées. Quand l’énergie frappe le plan mental, cela devient une pensée forme, après une pensée forme, ça devient une pensée et à ce moment là on devient responsable. 

Mais c’est chacun selon sa conscience qui réagit. 

Trahir sa source, c’est être capable de neutraliser sa pensée dans un choc. Ex. Tu perds ton enfant, tu perds ton job et tu réagis positivement. Je perds mon travail et je me dis, je vais faire autre chose.

 

Quand tu sais que la pensée vient d’ailleurs, à ce moment là tu es dans ta conscience. Trahir sa source c’est voir que c’est la pensée. L’homme est toujours le récepteur, mais quand il reçoit et le retourne à la même vitesse, ça devient créatif. 

L’homme crée, mais jamais seul, par contre l’homme est en symbiose avec son mental. Dans la réflection, il y a toujours de l’émotion. La réflection c’est vouloir posséder la pensée et ça prend de l’énergie émotionnelle. Et de l’énergie émotionnelle c’est l’énergie dont est faite la pensée. Posséder la pensée c’est l’illusion de penser que je possède la pensée. 

 

Plus l’homme trahit sa pensée, plus il s’habitue d’être en télépathie et tu commences à aimer, à ne pas être réflectif et ça t’emmène à la paix de l’esprit.

 

 

Bonus: AHRIMAN ET LUCIFER SELON RUDOLF STEINER (Dans le mystère du seuil)

  Le 25 Août 1913 Rudolf Steiner disait : Vous aurez vu que les expériences des âmes indiquées dans  (L'Éveil des âmes) se passent à la ...